En pratique ...

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La première séance de coaching permet d’établir le contact, d'évaluer les besoins, d'analyser la situation et la capacité de travailler ensemble, et surtout, d'établir un climat de confiance, condition indispensable au bon déroulement de la démarche de coaching scolaire.

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Des tests de mémoire, de motivation et de personnalité sont réalisés afin de permettre de définir le profil d'apprentissage de l'étudiant. Celui-ci est amené à affiner ses objectifs, à formaliser une demande claire et à identifier ce qui est important pour lui afin de donner un sens à sa scolarité et à susciter sa motivation.

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Une fois le plan d'action personnalisé établi, le coaching scolaire prend ensuite la forme d’entretiens individuels d’une heure en face à face entre le jeune et le coach.

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Le nombre de séances dépend des objectifs du jeune, de sa motivation, de sa volonté d'aboutir rapidement aux résultats définis. Il n'est donc pas fixé à l'avance et permet au jeune d'évoluer à son propre rythme. C'est également le jeune qui conviendra avec le coach de l'utilité de la séance suivante, de son objectif et du moment de celle-ci. 

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Le coach scolaire analyse les raisons de la non-réussite, accompagne le jeune afin de contourner les obstacles et lever les freins qu’il rencontre.

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Grâce à une écoute active et à un questionnement puissant, le coach scolaire guide le jeune dans son appréhension du problème ou la prise de conscience de ses émotions afin de lui permettre de développer ses points forts personnels. Il conduit le jeune à trouver en lui-même ses propres réponses aux questions qu’il se pose ou aux problématiques qu’il rencontre.

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A l’issue de l’accompagnement en entretiens individuels avec le jeune, une séance de bouclage final permet de faire un bilan de coaching, c’est-à-dire une restitution des changements, progrès, réalisation et objectifs. La séance de bouclage servira également à définir les actions que le jeune devra poursuivre pour s’assurer que cet acquis demeure stable.

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A l’issue de ce bilan, des séances supplémentaires peuvent être envisagées en option, pour un suivi de coaching.

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Les limites du coaching 

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Dès le départ, le jeune est invité à formuler clairement sa demande, en accord avec ses parents.

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A défaut, ou si le jeune vient sous la contrainte de sa famille, sans avoir compris ou cerné ce qu’il veut voir changer, la démarche est d’avance vouée à l’échec.

 

Le coach refuse donc, par souci de déontologie et respect du libre arbitre de chacun, de prendre en charge la demande lorsque le jeune n’a pas la volonté de s’impliquer.

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De même, lorsque l’un des parents n’adhère pas à la démarche, voire s’y oppose, le coach refuse d’entamer une démarche qui, à un moment ou à un autre, pourrait être mal ressentie par l’enfant, si cela devenait l’enjeu d’un conflit parental ou familial.

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Le coaching scolaire ne se substitue pas à une psychothérapie, laquelle est souvent tournée vers le passé, alors que le coaching est tourné vers l’avenir et orienté solution.

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Le coaching scolaire ne peut se substituer à une démarche en coaching parental qui est précisément destiné au parent concerné. Néanmoins, ponctuellement, le coaching scolaire peut s’adresser également aux parents qui souhaitent accompagner leur enfant vers l’autonomie et la vie d’adulte, et se demandent comment le soutenir et quelle attitude adopter.

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Enfin, lorsque les problématiques qui sous-tendent la demande et la démarche dépassent ses compétences (par ex. dyslexie, troubles psychologiques, …), le coach renvoie les parents vers un réseau de professionnels sur lequel il s’appuie : (neuro)psychologue, psychiatre, logopède...

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